3e Rencontres des Études africaines en France (REAF) : « L’Afrique des/en réseaux » à Bordeaux

3e Rencontres des Études africaines en France (REAF) : « L’Afrique des/en réseaux » à Bordeaux

  • Lieu : Bordeaux
  • Dates : 30 juin, 1, 2 et 3 juillet 2014
  • Organisateurs: CNRS / IEP (Sciences Po Bordeaux) / Université Bordeaux Montaigne et Université de Bordeaux

EXTRAIT DU SITE DEDIE AUX REAF 2014 >

Le réseau des études africaines en France est maintenant consacré avec le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) Études Africaines, créé par le CNRS en 2013 dans le prolongement du Réseau thématique prioritaire (RTP) Afrique. Le GIS, comme le RTP l’était, est un rassemblement de compétences aussi bien collectives qu’individuelles, appartenant à des disciplines différentes. Dans la continuité des Congrès de 2006 (Paris) et 2010 (Bordeaux), les Troisièmes Rencontres seront accueillies à Bordeaux les 30 juin, 1er et 2 juillet 2014, à l’invitation du CNRS, de l’Université de Bordeaux, l’université Bordeaux Montaigne, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et Sciences Po Bordeaux, membres du GIS. Elles sont organisées par Les Afriques dans le monde (LAM).

Comme les deux précédentes, ces 3e Rencontres visent à révéler la recherche africaniste en devenir. Elles sont donc ouvertes à tous, sans exclusive, et tout particulièrement aux doctorants et jeunes docteurs. Les interventions – qui s’inscriront dans des ateliers ou des sessions de poster – devront obligatoirement s’intégrer dans l’un des deux cadres identifiés ci-dessous :

Des questions émergentes et les recherches en devenir

Les ateliers proposés dans ce cadre pourront porter  sur desquestions et des thématiques qui ont fait l’objet d’appels ou de débats évolutifs et de tendances majeures lors des précédentes Rencontres, ou encore qui ont émergé depuis. Il s’agit ici de proposer des ateliers portant sur des thématiques ou des orientations nouvelles de la recherche africaniste, présentant des regards renouvelés sur des objets récurrents, ou mettant l’accent sur des développements récents des terrains africains, notamment sur l’Afrique ancienne ou sur des thèmes comparatistes.

Un thème fédérateur : L’Afrique des/en réseaux

Les sociétés et États africains sont plus que jamais connectés avec le monde et interconnectés. Ces dynamiques sont à resituer dans l’espace (entre les différentes régions africaines, avec les autres continents, notamment avec les sociétés de l’océan Indien, de la Caraïbe et des Amériques noires) et dans le temps (entre héritages du passé et reconfigurations permanentes). Ce thème permet de s’interroger sur la vie de relation de différents points de vues et à différentes échelles :

1/ La mondialisation en ses différents niveaux

Il s’agit notamment de comprendre :

  • Les réalités physiques des infrastructures de transport, d’eau, d’énergie et de télécommunication et leurs conséquences politiques, sociales et économiques.
  • La reconfiguration des réseaux des marchés et de l’emploi.
  • La circulation des capitaux, des produits, des emplois, les réseaux d’affaires et politico-clientélistes internationaux.
  • Les réseaux internationaux des multinationales, des grandes organisations de l’ONU et des ONG.
  • Les réseaux transnationaux (criminels, trafiquants, religieux, migrants,…) et leurs relations avec les États.

2/ Les liens socio-politiques en mutation dans des sociétés plurielles

Il s’agit de s’interroger notamment sur :

  • Les réseaux de pouvoirs au sein de la société et de l’État : comment reconfigurent-ils l’État (entre porosité et institutionnalisation) ? Et comment s’articulent-ils avec les partis politiques ou s’organisent-ils en groupes d’intérêts ?
  • La nature et les fondements du lien social (religieux, générationnels, ethnico-régionaux, socio-économiques) ; les relations de genre : en quoi les migrations modifient-elles les relations lignagères, claniques, clientélistes, ou encore de genre entre le lieu d’arrivée et la terre d’origine ?
  • L’auto-communication de masse (réseaux sociaux, blogs, chat …).
  • La reconfiguration des diasporas : le développement des réseaux et son impact sur le maintien des liens avec la société d’origine.
  • La circulation des idées, croyances, valeurs, cultures, pratiques artistiques, systèmes d’éducation. Voit-on le développement d’une autonomie plus grande des systèmes de pensée de la « périphérie » grâce à la plus grande facilité de liens entre leurs membres ? Les « épistémologies du Sud » en seraient-elles facilitées ?

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Les propositions d’ateliers (thème, titre et résumé en 1 500 signes maximum) doivent être adressées à l’adresse : reaf2014@sciencespobordeaux.fr (coordination, Elizabeth Vignati) avant le 9 décembre 2013.

Il appartiendra ensuite à chaque responsable d’atelier retenu d’organiser lui-même l’appel à communication (90 minutes par atelier, quatre ou cinq intervenants au maximum).

Nous souhaitons aussi organiser la programmation de sessions de poster dédié à la présentation des programmes de recherche (ANR, projet européen, …).

Dans le cadre de ces rencontres, nous attendons aussi des propositions de réunions professionnelles : table ronde des revues et des publications, documentation, rencontres des formations (masters et doctorats).

Calendrier

– 9 décembre 2013: date limite de soumission des propositions d’atelier ou de poster (titre, résumé 1 500 signes max.) par mail.

– 20 décembre 2013: réponse du comité scientifique

– 2 mars 2013: date limite de réception de la composition de l’atelier (noms et appartenance institutionnelle des intervenants), des titres et des résumés de chaque communication (500-1 500 signes/communication)

– 20 avril 2013: mise en ligne du programme