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Résumé du projet

Si initialement la zone d’étude de l’OHMi (l’Observatoire Hommes-Milieux International) Téssékéré était concentrée sur le « triangle de la soif » (commune de Téssékéré), depuis 2019, les travaux menés s’étendent à l’ensemble du tracé national sénégalais de la GMV, suivant ainsi ses réalisations (réserve naturelle communautaire à Koyli Alpha, parcelles expérimentales à Ranérou et à Balou).

Depuis la même date, du fait de l’obtention de financements privés (fondation Sococim, Sénégal ; Fondation Véolia Environment, France ; Klorane Botanical Foundation, France ; Total Energies Foundation, France), les équipes de recherche de l’OHMi Téssékéré intègrent désormais une part plus importante de chercheurs travaillant sur la Grande Muraille Verte dans les autres pays sahéliens (majoritairement le Burkina Faso). Les collaborations en cours d’élaboration intègrent désormais des collègues travaillant sur la Grande Muraille Verte en Ethiopie, au Niger et au Tchad.

L’expérience acquise au sein de l’OHMi a permis de démontrer l’importance de l’association (et des échanges réguliers) entre chercheurs, populations locales et acteurs étatiques. Cette dynamique sénégalaise attire un nombre croissant de chercheurs africains et européens, travaillant sur d’autre pays sahéliens traversés par la GMV, désireux de mettre en place une dynamique de recherche adaptée à leurs socio-écosystèmes, en partie différents de celui du Sénégal. Or, jusqu’à aujourd’hui, aucun réseau ne fédère les recherches menées sur la GMV du point de vue international, et aucun non plus n’associe aux chercheurs les structures en charge de la réalisation des actions de la GMV.
Par ailleurs, l’expérience de travail de l’OHMi Téssékéré a mis en évidence la nécessité de réunir les chercheurs issus de différentes disciplines sur un seul et même terrain d’étude, afin de partager et mutualiser les savoir, et de permettre l’émergence et l’élaboration de nouvelles problématiques de recherche. En y associant simultanément les acteurs des agences de la Grande Muraille Verte, ces projets de recherche fondamentale font aussi écho, dès leur conception, à des besoins sociétaux exprimés par les principales personnes concernées au sein des sociétés civiles.

C’est pourquoi l’objectif principal de l’IRN SciencesGMV est de permettre la création d’un réseau de recherche interdisciplinaire, interinstitutionnel et international sur la Grande Muraille Verte dans le Sahel. Ce réseau devra permettre l’organisation de rencontres entre d’une part, des chercheurs sénégalais, burkinabés, français et des acteurs de la GMV ayant une grande expérience de ce type de dynamique et d’autre part, des chercheurs issus du Tchad et du Niger, ayant une approche plus récente des recherches scientifiques sur la GMV, afin de permettre leur développement.
Les résultats attendus de l’IRN SciencesGMV concernent les partages de connaissance internationaux sur la biodiversité sahélienne, les caractéristiques hydrologiques et pédologiques, les impacts sanitaires et sociaux d’un même projet panafricain : la Grande Muraille Verte, sur de nombreux socioécosystèmes différents (i.e., les différentes régions de la GMV). Cette collaboration entre chercheurs du Nord et du Sud et Agences étatiques en charge de la mise en œuvre de la GMV permettra en outre de comprendre les réussites et les échecs, tant sur le plan local que global. Ces informations scientifiques seront aussi confrontées au vécu des populations locales et seront à la base d’une meilleure connaissance des processus de dégradation et de régénération dans des terroirs soumis à des pressions environnementales majeures.

Résultats attendus du réseau SciencesGMV

Les résultats attendus de l’IRN SciencesGMV concernent les partages de connaissance internationaux sur la biodiversité sahélienne, les caractéristiques hydrologiques et pédologiques, les impacts sanitaires et sociaux d’un même projet panafricain : la Grande Muraille Verte, sur de nombreux socioécosystèmes différents (i.e., les différentes régions de la GMV). Cette collaboration entre chercheurs du Nord et du Sud et Agences étatiques en charge de la mise en œuvre de la GMV permettra en outre de comprendre les réussites et les échecs, tant sur le plan local que global. Ces informations scientifiques seront aussi confrontées au vécu des populations locales et seront à la base d’une meilleure connaissance des processus de dégradation et de régénération dans des terroirs soumis à des pressions environnementales majeures.

Objectifs principaux

• Elaboration de projets scientifiques internationaux et interdisciplinaires
• Inclusion de chercheurs issus de pays des Sud dans un reseau structure de recherche sur les impacts de la Grande Muraille Verte en Afrique
• Co-construction, avec les Agences de la Grande Muraille Verte (Sénégal, Burkina Faso, Tchad, Niger, Ethiopie) de projets scientifiques à même d’appuyer les décideurs.

Liste des participants au réseau

a) en France
FERRIE – UMR 5115 LAM – CNRS
CESARO – UMR SELMET – CIRAD

b) au Sénégal
NDIAYE – Biologie Animale – UCAD
SAGNA – LEVEH – UCAD

c) au Burkina Faso
OUEDRAOGO INSS/CNRST CNRST

d) au Niger
BAKO Mamane – Ressources en eau -AGRYHMET

e) au Tchad
MAHAMAT-SALEH Minda – Biologie végétale

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Project summary

Summary of the project

If initially the study area of OHMi (Observatoire Hommes-Milieux international – International Human – Environment Observatory) Téssékéré was concentrated on the « triangle of thirst » (commune of Téssékéré), since 2019, the work carried out extends to the entire Senegalese national route of the GMV (Grande muraille verte – GGW – the Great Green Wall), following its achievements (community nature reserve at Koyli Alpha, experimental plots at Ranérou and Balou). Since the same date, as a result of obtaining private funding (Sococim Foundation, Senegal; Klorane Botanical Foundation, France; Fondation Véolia Environment France, Total Energies Foundation, France), OHMi Téssékéré’s research teams now include a larger number of researchers working on the Great Green Wall in other Sahelian countries (mainly Burkina Faso). The collaborations being developed now include colleagues working on the Great Green Wall in Ethiopia, Niger and Chad.

The experience acquired within OHMi has demonstrated the importance of the association (and regular exchanges) between researchers, local populations and state actors. This Senegalese dynamic is attracting a growing number of African and European researchers working in other Sahelian countries crossed by the GGW, eager to set up a research dynamic adapted to their socio-ecosystems, which are partly different from that of Senegal. However, to date, there is no network that federates the research conducted on GGW from an international point of view, and none that associates the structures in charge of carrying out GGW actions with researchers.

Moreover, the experience of the OHMi Téssékéré has highlighted the need to bring together researchers from different disciplines in a single field of study, in order to share and pool knowledge and to allow the emergence and elaboration of new research issues. By simultaneously involving the actors of the Great Green Wall agencies, these fundamental research projects also echo, from their conception, the societal needs expressed by the main people concerned within civil societies.

This is why the main objective of the IRN SciencesGMV is to enable the creation of an interdisciplinary, inter-institutional and international research network on the Great Green Wall in the Sahel. This network will allow the organization of meetings between, on the one hand, Senegalese, Burkinabe, and French researchers and GGW actors with extensive experience in this type of dynamic and, on the other hand, researchers from Tchad and Niger, with a more recent approach to scientific research on GGW, in order to allow their development.

The expected results of the IRN SciencesGMV concern international knowledge sharing on Sahelian biodiversity, hydrological and pedological characteristics, sanitary and social impacts of a single pan-African project: the Great Green Wall, on many different socio-ecosystems (i.e., the different regions of the GGW). This collaboration between researchers from the North and South and state agencies in charge of implementing the GGW will also allow for an understanding of the successes and failures, both locally and globally. This scientific information will also be confronted with the experience of local populations and will be the basis for a better understanding of the degradation and regeneration processes in areas subject to major environmental pressures.

Expected results of the SciencesGMV network

The expected results of the GGW Sciences IRN concern international knowledge sharing on Sahelian biodiversity, hydrological and pedological characteristics, sanitary and social impacts of a single pan-African project: the Great Green Wall, on many different socio-ecosystems (i.e., the different GGW regions). This collaboration between researchers from the North and South and state agencies in charge of implementing the GGW will also allow for an understanding of the successes and failures, both locally and globally. This scientific information will also be confronted with the experience of local populations and will be the basis for a better understanding of degradation and regeneration processes in areas subject to major environmental pressures.

Main objectives

• Development of international and interdisciplinary scientific projects

• Inclusion of researchers from Southern countries in a structural research network on the impacts of the Great Green Wall in Africa

• Co-construction, with the Agencies of the Great Green Wall (Senegal, Burkina Faso, Chad, Niger) of scientific projects able to support the decision makers.

List of participants in the network

a) In France
FERRIE – UMR 5115 LAM – CNRS
CESARO – UMR SELMET – CIRAD

b) In Senegal
NDIAYE – Animal Biology – UCAD
SAGNA – LEVEH – UCAD

c) In Burkina Faso
OUEDRAOGO – INSS/CNRST – CNRST

d) In Niger
BAKO Mamane – Water Ressources – AGRYHMET

e) In Tchad
MAHAMAT-SALEH Minda – plant Biology