De multiples coopérations se sont développées avec les universitaires et institutions universitaires de nombreux pays hors Europe et continuent à croître au gré des programmes des chercheurs.
C’est ainsi que des liens existent avec l’Afrique du sud, le Cameroun, le Kenya, la Tanzanie, le Mozambique, la Côte d’Ivoire, Madagascar, le Sénégal, le Maroc, le Niger, le Burkina Faso, le Nigeria, au travers du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), qui mobilise chercheurs, jeunes doctorants et candidats.
Le réseau « pays lusophones », regroupant plusieurs pays de langue officielle portugaise, s’appuie sur une filière intégrée de Sciences Po Bordeaux (la FIFPO avec l’Université de Coimbra au Portugal) et est soutenu par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) qui octroie des bourses chaque année à des étudiants du Cap-Vert, du Mozambique et d’Angola pour venir suivre le master «Risques et développement aux Suds».
Avec les Antilles et la Caraïbe, LAM a lancé et s’appuie sur le Programme France-Caraïbe de Sciences Po Bordeaux matérialisé par une filière intégrée, et bénéficie du soutien de l’association francophone d’études sur la Caraïbes (AFDEC).
L’élargissement des terrains se traduit par une extension vers la Corne de l’Afrique (via l’Observatoire de l’Afrique de l’Est et la signature d’un mémorandum d’entente avec l’université de Khartoum), et vers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient depuis 2013 et le rapprochement en cours avec l’IUR de Rabat (Maison des sciences de l’Homme).
Enfin, la reprise d’échanges avec l’université d’Afrique du Sud (UNISA) et avec l’université de Bamako USJBP ouvre la porte à de nouveaux réseaux de coopération denses avec ces universités.
Dans le cadre de ces relations, de nombreuses initiatives sont mises en place : aide à la formation de jeunes collègues (Mali, Guinée, Madagascar, Algérie, Tchad…), appui à la préparation du CAMES (tous pays membres), renforcement des formations d’enseignement et des capacités de recherche (Mali, Guinée), accueil de collègues en mission et de doctorants (de 1 mois à 1 an), mise en place de cours spécifiques, diplomation commune, cotutelles de thèses et participation à des jurys de recrutement ou de thèse (sur de très nombreux pays africains).
Enfin, une bonne partie des activités du LAM en Afrique se fait en lien avec le réseau des UMIFRE du CNRS et du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Le laboratoire entretient d’étroites relations avec l‘IFAS Johannesburg, l’IFRA Nairobi, l’IFRA Ibadan, le CFEE d’Addis Abeba, le CEDEJ de Khartoum et le CEDEJ Le Caire).